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L’EMPLOI SOLIDAIRE SUR UN PLATEAU-REPAS

Avec Baluchon, sa société d’alimentation éthique et de réinsertion née en Seine-Saint-Denis, l’entrepreneur François Dechy entend développer un modèle vertueux. Ce traiteur livre des plateaux-repas aux bureaux ou des dîners à emporter pour le soir, assure des buffets pour divers événements et ouvre même des comptoirs-cantines pour les salariés. Son credo : « Détourner le modèle capitaliste à des fins solidaires. »

Sonia Desprez

Une ancienne cité de Romainville, en Seine-Saint-Denis. C’est ici que l’entreprise solidaire Baluchon-À table citoyens a choisi de s’implanter en 2014. Rebaptisé « Marcel-Cachin » au mois de juin après une vaste restructuration urbaine, ce quartier a longtemps incarné le ghetto de banlieue par excellence avec ses barres d’immeubles sans âme et sa population défavorisée et ostracisée… « On a cherché l’endroit où l’offre d’insertion est la moins importante en Île-de-France », explique Louise Fourquet, salariée et associée de l’entreprise. « Nous étions portés par deux motivations, poursuit-elle. On a tous le droit de bien manger sans être obligé de subir la nourriture industrielle, et ce souci du bien-manger est aussi une opportunité économique que l’on peut mettre à profit pour créer de la valeur en termes d’emploi et d’inclusion. »

Un cercle vertueux
Baluchon a ainsi développé une clientèle fi-dèle dans les quartiers d’affaires de la capitale, en livrant des plateaux-repas ou des dîners à emporter pour le soir, en assurant des buffets pour divers événements ou en ouvrant des comptoirs où les salariés peuvent venir se restaurer. Par ailleurs, l’entreprise employait 43 personnes en contrat d’insertion (CDDI) en 2017, soit la moitié de ses salariés. « Ce sont des personnes éloignées de l’emploi qui peuvent se réapproprier leur destin avec un vrai salaire et de vraies conditions de travail », précise François Dechy, créateur et président de la société. Baluchon n’ « uberise » pas : tout est fait maison, des repas jusqu’aux livraisons, assurées par des salariés. Côté production, on mise sur l’ultra-frais (« Nous n’avons pas de congélateur, à part pour les glaçons ! ») et le locavore, avec la plupart des produits achetés au carreau des producteurs de Rungis.

Droit photo : © Pascal Xicluna
Retrouvez la suite de l’article dans le dernier numéro du Magazine Grand Paris, disponible en kiosque ou par abonnement

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