Faut-il piétonniser les voies sur berge de la rive droite dans la capitale ?

Visuel-promenade-berges-crédits-LUXIGON

Le Conseil de Paris a voté en décembre le projet de piétonnisation des quais bas de la rive droite de la Seine, entre le Jardin des Tuileries et l’Arsenal. Mais la polémique n’a pas désenflé entre ceux qui veulent « reconquérir l’espace public » pour les piétons et les cyclistes, au nom de la lutte contre la pollution, et ceux qui craignent un « engorgement » et une « perte de compétitivité » pour la capitale. Le projet s’inscrit aussi dans la volonté de la maire de réformer le statut de Paris pour, notamment, conquérir de nouvelles prérogatives. Parmi lesquelles la maîtrise de la circulation et du stationnement.

« Nous allons vers une suffocation de Paris »
CONTRE. Jean-Louis Schilansky, président du Medef Paris et Grand Paris.

Pourquoi l’organisation patronale que vous présidez est-elle à ce point opposée au projet de piétonnisation d’une partie de la rive droite ?
La mobilité est un sujet clé dans une capitale comme Paris qui n’est pas une ville-musée et qui se targue de vouloir jouer un rôle au niveau européen et mondial. Vouloir la traiter comme Rome est une erreur fondamentale. Si l’on veut que Paris reste une capitale économique, il faut lui donner les moyens et les outils pour être à la hauteur de cette compétitivité-là. La maire de Paris agit comme si la ville était centro-centrée, alors que cette liaison est-ouest sur les voies sur berge est un axe majeur de mobilité du Grand Paris.

N’est-ce pas une respiration à l’extrême centre de la ville ?
Au contraire ! Car le deuxième problème, c’est qu’il ne s’agit pas d’une mesure unique ! Ajoutez le plan vélo, la piétonnisation de plusieurs axes et places, la fermeture de tunnels… Nous allons vers une suffocation de Paris, pour les livraisons, la sécurité, l’accessibilité… Et toute discussion avec la Mairie est impossible, puisqu’on nous rétorque que « les gens s’adapteront et prendront moins leur voiture ». À mon sens, on entre dans un débat purement idéologique et simplificateur « voiture / pas voiture », à l’instar de « CO2 / pas CO2 », ou « ringard / pas ringard » !
J’ai l’impression que l’on impose ces changements de façon dogmatique, sans étudier des solutions de remplacement.

Retrouvez la suite de l’article dans le dernier numéro du Magazine Grand Paris, disponible en kiosque ou par abonnement

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