Installé à Barbizon (Seine-et-Marne) depuis plusieurs années, l’acteur, réalisateur, scénariste et metteur en scène est à l’affiche de L’Amour, c’est mieux que la vie (en salles le 19 janvier), le cinquantième film de Claude Lelouch. Fin 2021, il a passé trois mois sur les planches du théâtre de la Madeleine à Paris (8e), dans Les Grandes Ambitions – une pièce qu’il a lui-même mise en scène et qu’il s’apprête à jouer en tournée –, aux côtés de Matt Pokora et Estelle Lefébure. À 55 ans, le frère de l’acteur Gilles Lellouche nous raconte son désamour pour la région parisienne qu’il envisage de quitter et exprime sa mauvaise humeur envers la politique d’Anne Hidalgo… même si le Grand Paris et les transports en commun ne relèvent pas de la responsabilité de la Ville.
Le Grand Paris, ça vous dit quelque chose ?
Oui, et je dois dire que cela ne m’évoque pas des choses très agréables. J’ai le sentiment que l’on a bousillé cette ville que j’ai tant aimée. Le Paris que l’on a connu ne reviendra pas. C’était un Paris qui faisait la fête la nuit et travaillait le jour. Aujourd’hui, c’est juste une ville de bureaux, polluée. Le Grand Paris, c’est une hypocrisie totale. Il y a Paris intramuros réservée aux privilégiés avec des appartements à plus de 10 000 euros le mètre carré, et tout autour des gens à qui l’on parle de Grand Paris pour les calmer, leur dire qu’ils en font partie. Si c’était vraiment un Grand Paris, on ne mettrait pas une heure et demie en bagnole pour venir, et il y aurait davantage de trains et de métros.
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