La candidate PS à la mairie de Paris y a vanté un modèle d’urbanisme pour la métropole
[column size=one_half position=first ]Paris, modèle pour le Grand Paris? Ce samedi, Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, a fait une visite du quartier Paris Rive gauche sur le thème du Grand Paris. A ceux qui s’étonneraient que l’on évoque la métropole en arpentant la capitale intra-muros, l’actuelle adjointe (PS) à l’urbanisme répond que «l’on est sur un territoire métropolitain. Sur Paris Rive gauche, on est dans la ville mixte dans toutes ses fonctions, et c’est un modèle». «Nous avons un savoir-faire», ajoute-t-elle.
Contrairement au président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui a fait savoir il y a quelques jours qu’il allait s’intéresser de près à la gouvernance de la métropole, Anne Hidalgo se garde bien d’en faire une affaire personnelle. C’est Paris qu’elle défend. Parler de la présidence? «Ce n’est pas le moment».
Pour le moment à vrai dire, c’est la composition de la mission de préfiguration de la métropole qui est en discussion: le nombre de représentants de Paris n’étant pas fixé par la loi, on négocie. «Il est essentiel que Paris soit représenté de façon importante dans cette préfiguration», affirme la candidate. Quand le Grand Paris verra le jour en 2016, pourrait-on imagnier qu’elle ne soit pas présidée par un ou une élu(e) parisien(ne)? «Avant de se poser la question, il faut d’abord gagner les villes. En tout cas, Paris comptera», prévient-elle. La capitale aura 30% des sièges du futur conseil métropolitain.[/column]
[column size=one_half position=last ]La métropole de Paris qui vient d’être votée n’est pas celle que le gouvernement avait initialement présentée aux parlementaires, mais elle convient parfaitement à la candidate. «Je pense qu’il fallait accélérer le pas», explique-t-elle en évoquant le forcing qu’ont fait, et gagné, les députés socialistes pour obtenir une structure très intégrée et passablement contraignante. «A un moment donné, les municipales arrivant, il y avait quand même une tentative de statu quo qui aurait été dramatique. Il fallait que la métropole soit vraiment un lieu de discussion politique».
Se gaussant au passage de la proposition «d’annexion» de communes limitrophes transformées en arrondissements qu’aurait faite «madame NKM», Anne Hidalgo vante au contraire ses propres talents de raccomodeuse. Partout où elle peut, elle entend recoudre la coupure du périphérique sur le modèle de ce qui est déjà fait à la porte des Lilas et à la porte de Vanves. «Il existe encore d’autres possibilités, à la porte de la Chapelle et sans doute aussi dans le XVIIe», estime-t-elle.
Paris modèle, Paris qui compte. Mais prudence quand même: «Nous travaillons à une ville de Paris qui ne soit pas arrogante par rapport à ses voisins». Juste un modèle.[/column]