Pour Paris comme pour Los Angeles, c’est la dernière ligne droite. Si les Jeux semblent presque faits depuis le 11 juillet dernier et la validation du principe de double attribution pour 2024 et 2028, l’ordre de passage reste à établir. Et contrairement à sa rivale californienne, Paris poursuit son forcing pour être désignée ville-hôte dès 2024. Une stratégie risquée ? À deux mois de la réunion du Comité international olympique (CIO) à Lima, Armand de Rendinger, auteur de La Cuisine olympique, Quand la France se pique aux Jeux et fin connaisseur des arcanes olympiques, fait le point sur le duel franco-américain.
Julien Descalles
À la mi-mai, les membres de la commission d’évaluation du CIO sont venus jauger sur place la candidature parisienne. Comment Paris s’est-elle sortie de cet exercice délicat ?
Armand de Rendinger : Paris, comme Los Angeles d’ailleurs, a réussi son examen de passage, en répondant d’abord à toutes les questions techniques de la commission – sécurité, viabilité du projet… La visite a été l’occa- sion de montrer que la volonté, affichée dans le dossier parisien, d’organiser des Jeux modernes dans une ville historique était tout à fait réalisable. Cela offre aussi un modèle à suivre pour d’autres villes européennes. Tout n’a pas été non plus parfait : le feuilleton relatif à l’extension du site de Roland- Garros ou les éternels reports de la construction du futur bassin olympique ternissent le bilan.
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