Nous nous devons de recycler le parc de bureaux de la métropole
Promu début 2021 à la tête des activités de promotion de BNP Paribas Real Estate, Olivier Bokobza livre son regard sur le marché de l’immobilier dans la métropole. Et tire un premier bilan des conséquences de la crise du Covid-19.
Quelles sont vos orientations à la tête de BNP Paribas Real Estate ?
Nous avons opéré une réorganisation majeure au sein de notre activité de promotion. Nous nous sommes rendu compte qu’aujourd’hui la commande publique est multiple et mixte avec des immeubles de bureaux, des tiers lieux, du résidentiel dans toutes ses formes, que ce soit de l’accession, du social, du démembrement ou encore de l’intermédiaire… Nous devons pouvoir répondre de manière globale à ces enjeux, en créant des quartiers différents qui vivent sept jours sur sept. Il faut désormais dépasser la mono-activité et avoir une intelligence programmatique. Nous nous sommes organisés début 2021 en ce sens, en gérant l’ensemble des activités de promotion en global. Et nous sommes le premier promoteur à le faire.
Quelles premières conclusions peut-on tirer sur le marché de l’immobilier de bureau après la crise du Covid-19 et la généralisation du télétravail ?
Désormais, le résidentiel s’est invité dans le tertiaire, et réciproquement.
Le parc de bureaux de la métropole est en grande partie obsolète. Nous nous devons de le recycler, le restructurer, le rénover. Il y a une nécessité d’harmonisation et de dynamisation avec de nouveaux besoins à prendre en compte : désormais, le résidentiel s’est invité dans le tertiaire, et réciproquement. Les attentes des utilisateurs de bureaux de demain sont potentiellement différentes de celles d’aujourd’hui. Ces changements vont libérer des immeubles de bureaux obsolètes qui seront réhabilités en bureaux neufs ou recyclés en logements.
La suite de cet article est réservé aux abonnés.
Pour en profiter, abonnez-vous dés maintenant ou connectez-vous.