Après deux annulations successives – Covid oblige –, le Salon du Livre revient. Mais pas sous sa forme originelle. Fini le « Salon », voici le Festival du livre, qui se tiendra au Grand Palais éphémère à Paris du 22 au 24 avril. Alors qu’est-ce qui change ? À quoi s’attendre ? Explications avec le directeur général de l’événement, Jean-Baptiste Passé, ancien directeur des librairies La Procure.
En quoi le Festival du Livre diffère-t-il du Salon du Livre ?
D’abord, le lieu : on quitte la porte de Versailles [Paris 15e] pour revenir dans le cœur de la capitale. Je suis assez sensible à ce retour à l’énergie originelle de la manifestation. Il faut savoir qu’à sa création, en 1981, le salon avait lieu au Grand Palais. Ensuite, la scénographie : ce ne sera pas plus uniquement des stands juxtaposés. Nous essayons d’orchestrer un grand parterre de livres autour de trois univers : « raconter le monde », dans lequel on retrouvera la littérature ; « habiter le monde », qui va regrouper les sciences humaines, les savoirs, le pratique, l’environnement ; « imager le monde », avec la bande dessinée et la jeunesse. Autre point différenciant : l’itinérance. Nous proposons des prises de paroles dans plusieurs lieux : le Panthéon, la Sorbonne, le Petit Palais, l’Académie du Climat, l’École militaire, la Maison de la Poésie. Mon équipe et moi-même souhaitons transformer ce salon plutôt mercantile en un événement festif, plus culturel.
Que va-t-on y trouver ?
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