Sa vitalité et son développement spectaculaire ont porté la capitale coréenne au rang des mégapoles de premier ordre, un modèle de ville futuriste à suivre. Reste à relever le plus grand défi métropolitain du XXIe siècle : remettre l’humain au centre de la matrice.
Une montagne, une rivière, un soleil. Trois éléments réunis en un logo symbolisant une personne heureuse. À travers son emblème, la mégapole coréenne idéalise son environnement et affiche ses ambitions, qui résonnent comme une feuille de route : celles de devenir une ville à taille humaine, où le bonheur de la population primerait sur la croissance à tout prix. Pari audacieux pour la capitale aux 10 millions d’âmes, lancée depuis trois décennies dans une course effrénée à la modernisation.
Septième ville mondiale par la densité (17 000 habitants/km2), juste derrière Paris, Séoul est surtout au cœur d’une aire métropolitaine de plus de 25 millions d’habitants, la quatrième au monde. À la faveur de sa croissance démographique impulsée par son développement économique, la région-capitale englobe aujourd’hui Incheon, métropole autonome à 50 kilomètres à l’ouest de Séoul, qui accueille son aéroport international et son port. Le Grand Séoul tient désormais la dragée haute aux deux autres stars de la région, Tokyo et Shanghai, et soigne sa réputation de métropole la plus futuriste au monde.
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