Quand la Défense rêvait de sa tour Eiffel 2.0

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Dans les années 1960, le sculpteur et urbaniste Nicolas Schöffer a imaginé la Tour Lumière Cybernétique (TLC). Un projet de plus de 300 mètres de haut, adoubé par le ministre de la Culture de l’époque André Malraux, puis par le président Georges Pompidou. Il ne verra pourtant jamais le jour, à cause de la révolution informatique, de la crise pétrolière et de la mort du chef de l’État en 1974.

 

Balayé par des rayons lasers, à flashs électroniques ou lumineux, le ciel grand-parisien s’embrase de mille couleurs. Certains faisceaux, produits par des projecteurs de marine, s’élancent verticalement jusqu’à deux kilomètres de hauteur. Les jours de fête nationale ou de commémoration, de retentissants opus de musique expérimentale ou concrète parachevant le spectacle. L’origine de cet impressionnant jeu de son et lumière ? Une tour prenant racine sur le parvis de la Défense, implantée sur l’Axe historique, à la fois pièce de sculpture et monument d’architecture. Une superstructure orthogonale en acier, oscillant entre 307 et 347 mètres de haut – selon l’interlocuteur à impressionner ou à convaincre – et une soixantaine de mètres d’envergure, dont les bras motorisés portent des milliers de projecteurs, de flashs laser, ainsi qu’un jeu de 263 miroirs.

 

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