À quelques jours de l’élection présidentielle d’avril 2022 et alors que la question de l’avenir de la métropole parisienne est largement absente des débats, Patrick Ollier (LR) tire le bilan des six années d’existence de la Métropole du Grand Paris (MGP) qu’il préside depuis janvier 2016. Réélu sur un fil en 2020 – un temps contesté par ses amis politiques – à la tête de cette super-intercommunalité de 131 municipalités, le maire de Rueil-Malmaison (92) appelle à un renforcement de ses compétences et à un doublement de son budget. Il prône aussi la suppression des Établissements publics territoriaux (EPT). Pour l’heure, l’ancien ministre refuse de se prononcer en faveur d’un prétendant à l’Élysée, y compris Valérie Pécresse, pourtant de sa famille politique. Il assure qu’une loi sur le Grand Paris, « bonne ou mauvaise », sera inévitablement votée « dans l’année qui suivra » le scrutin.
La Métropole du Grand Paris vient de fêter ses six ans (cinq années budgétaires). Quel bilan global dressez-vous ?
J’ai dans les mains un ouvrage de 3,5 kilos : c’est le SCoT métropolitain, le Schéma de cohérence territoriale, que nous avons fait voter à 94%, alors que je m’attendais à 30% de contre. C’est un moment historique ! Nous n’avons mis que quatre ans pour rédiger ce document majeur, qui va concerner 7 millions d’habitants, alors qu’une grande agglomération comme Lyon – avec 1,5 million d’habitants – a mis huit ans pour faire son SCoT. Nous avons réalisé un gros travail de conviction et d’écoute. Les maires ont compris que le Schéma proposé était bon. Le SCoT représente la colonne vertébrale de la Métropole pour les 15 ans à venir.
En quoi le SCoT va-t-il changer le visage du Grand Paris ?
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