Ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire est décrite comme une possible candidate à la mairie de Paris aux prochaines municipales pour représenter la majorité présidentielle… même si elle assure que la question est prématurée. Cette macroniste de 45 ans, venue de la droite, proche d’Alain Madelin, de Jean-Pierre Raffarin et Xavier Bertrand, a été élue députée de la 12e circonscription de Paris – à cheval sur les 7e et 15e arrondissements – en 2017, réélue en 2020, avant d’être nommée secrétaire d’État à Bercy, puis ministre en 2022. Pour l’heure, l’une de ses priorités réside dans l’organisation, l’été prochain, des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, événement planétaire pour lequel elle doit anticiper l’accueil de 15 à 20 millions de visiteurs. Alors que les conséquences, notamment écologiques, du tourisme de masse provoquent désormais de vifs débats dans les grandes métropoles, elle plaide pour un « tourisme durable », « mieux réparti ».
Quelle est votre définition du Grand Paris ?
OLIVIA GRÉGOIRE. C’est encore un projet. Notamment en ce qui concerne sa gouvernance et ses transports, il reste beaucoup à faire pour qu’il devienne une réalité. Je me présente moi-même comme une Grand-Parisienne : je suis née et je suis élue à Paris, mais j’ai davantage habité en banlieue, à Nogent-sur-Marne [74], Maisons-Laffitte [78], Bécon-les Bruyères, La Garenne-Colombes, Bois-Colombes [92]… On est nombreux dans ce cas. Ce qui me frappe, c’est que, pour une fois, la réalité de la vie des Franciliens précède le projet. C’est un des rares sujets politiques où la vie des citoyens devance les réalisations en termes d’aménagement du territoire.
La réforme de la gouvernance du Grand Paris est au point mort. Faut-il la relancer ?
La suite de cet article est réservé aux abonnés.
Pour en profiter, abonnez-vous dés maintenant ou connectez-vous.