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POUR
Didier Kling, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Île-de-France. « PLUS DE MOBILITÉ NE SIGNIFIE PAS PLUS DE POLLUTION »
© F.Daburon-CCI Paris Ile-de-France[/column]
La CCI Paris Île-de-France a pris position en faveur du T4. N’est-il pas paradoxal de soutenir un nouveau terminal aéro-portuaire en pleine crise climatique ?
Une plus grande mobilité ne signifie pas automatiquement plus de pollution. On peut imaginer à une plus ou moins longue échéance des transports plus respectueux de l’environnement. La motorisation des avions a déjà fait d’énormes progrès ; ils consomment moins et sont moins bruyants. Il ne faut pas avoir une attitude uniquement répressive. On doit avoir le droit de bouger, mais en ayant un comportement plus respectueux. C’est utopiste et démagogique d’imaginer, comme on peut l’entendre, interdire l’avion au profit du train. De plus, cela créerait d’autres problématiques de liaisons !
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© Droits réservés[/column]
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CONTRE
Ghislaine Senée, conseillère régionale EELV et maire d’Évecquemont (78). « UN MODÈLE ÉCONOMIQUE TOTALEMENT DÉPASSÉ »[/column]
En tant qu’élue régionale et maire, vous avez pris position très clairement contre le projet de construction du T4. Quels sont vos griefs ?
À l’occasion de la présentation du pro-jet au conseil régional d’Île-de-France, les responsables d’ADP ont mis en avant l’argument de l’emploi, assurant que le T4 générerait 50 000 emplois. Je m’interroge sur ce chiffre, j’ai quelques doutes… En plus, nous remarquons non seulement que les emplois profitent aujourd’hui assez peu aux habitants du coin, mais que le nombre de déplacements pour venir travailler sur Roissy augmente. Ce qui provoque d’autres problèmes de pollution et de nuisances, au détriment de notre territoire. Enfin, à l’heure de l’urgence climatique et des soi-disant ambitions nationales en matière de lutte contre la pollution, il est complètement paradoxal et anachronique de voir encore naître un projet comme celui-ci. Si on suit les projections annoncées, le T4 permettrait « d’absorber près de 40 millions de voyageurs supplémentaires ». C’est fou !
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