« Je m’engage à créer une police régionale »
Laurent Saint-Martin, chef de file de La République en Marche (LREM), député de la 3e circonscription du Val-de-Marne, rapporteur général de la commission des finances
1 – Quel est pour vous le bon périmètre géographique du Grand Paris ? Quid du « fait métropolitain » ?
Laurent Saint-Martin : La question du périmètre est essentielle dans le sens où le Grand Paris demeure un concept aux contours encore flous. Mais cette question n’est à mon sens pas l’enjeu décisif, car il faut d’abord appréhender le Grand Paris comme une dynamique – des « multiplicateurs d’échanges », comme le soulignait [l’historien] Fernand Braudel. C’est une ambition de long terme face à la concurrence des autres grandes métropoles mondiales.
La zone dense d’Île-de-France représente 7 millions d’habitants. Elle est caractérisée par de fortes inégalités sociales ou de mobilités, par d’importantes pollutions environnementales et des difficultés à se loger, et d’autres propres à la grande couronne, plus rurale, qui mêle à la fois des terres agricoles et les zones de développement que sont l’aéroport de Roissy Charles-de Gaulle, Saclay ou encore Disneyland Paris. Aujourd’hui, le Grand Paris ne répond pas au besoin de mobilité et d’intermodalité cohérente et unifiée.
2 – Le chef de l’État a longtemps envisagé une réforme institutionnelle du Grand Paris avant d’y renoncer. Quels changements appelez-vous de vos vœux ? Faut-il supprimer la Métropole du Grand Paris (MGP) ?
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