ANNE DÉMIANS
L’architecture s’affirme davantage comme un art d’assemblage que de composition
Le parc d’affaires L’a(s)nière à Asnières-sur-Seine (92), c’est elle ; le siège de la Société Générale à Val-de-Fontenay (94) ou le lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de Guyancourt (78), encore elle ; la restructuration de l’ESPCI, l’école des Prix Nobels (Paris 5e), l’opération de logements sociaux porte d’Auteuil, avec Francis Soler, Rudy Ricciotti et Finn Geipel, toujours elle… Anne Démians est partout. Elle est même, depuis peu, membre de l’Académie des Beaux-Arts. L’architecte a été élue en juin dernier au fauteuil IV de la section Architecture, devenant la première femme de la discipline à rejoindre l’Institut de France.
Que vous inspire votre élection à l’Académie des Beaux-Arts ?
C’est une reconnaissance de mon travail au plus haut niveau. Je fais partie de la section Architecture, au sein de l’Académie des Beaux-Arts qui est composée de peintres, de sculpteurs, de musiciens, de chorégraphes, de cinéastes… Cela veut bien dire que l’on intègre l’architecture dans cette transversalité artistique, qu’elle n’est plus uniquement consanguine. Cela correspond complètement à mes valeurs et à mon engagement.
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