Être « intelligente » et « durable », c’est le pari que fait la deuxième ville d’Afrique de l’Ouest par sa population, qui veut devenir la première des métropoles africaines en la matière avec le soutien du « grand frère » français.
D’aucuns la surnomment « la locomotive d’Afrique de l’Ouest », d’autres le « Manhattan des tropiques ». En perpétuelle croissance, la capitale économique de la Côte d’Ivoire rayonne dans la région, et connaît depuis plus d’un demi-siècle une forte industrialisation accompagnée d’une explosion démographique. Selon le dernier décompte de l’ONU (2014), le Grand Abidjan, ou district d’Abidjan, comptait plus de 5 millions d’âmes, réparties sur les 10 communes et les 4 sous-préfectures de son territoire (2 119 km2). Et la courbe continue de grimper, à l’image des autres métropoles africaines : tous les voyants indiquent que la population devrait y doubler dans les vingt prochaines années.
« Abidjan est sans doute le bastion français le plus important d’Afrique. À ce titre, elle offre des opportunités aux entreprises qui peuvent se sentir à l’étroit dans le Grand Paris. »
Jérôme Chenal, urbaniste et architecte spécialiste des villes africaines
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