« Le rayonnement de Cancer campus doit le conduire à devenir un pôle d’excellence de dimension internationale à l’image du Génopôle d’Evry ou du Biocitech de Romainville » Arnoul Charoy | Chef de projet
[column size=one_half position=first ]C’est un des projets les plus ambitieux du Grand Paris. Et une réalisation de première importance pour la recherche contre le cancer. A Villejuif, Cancer Campus veut devenir un cluster » de pointe en biotechnologies, cancérologie et santé. Autrement dit un site dédié aux soins et à la recherche médicale qui intègre aussi des entreprises. Arnoul Charoy, chef de projet depuis son lancement en 2006, annonce la couleur : « Le rayonnement de Cancer campus doit s’étendre bien au-delà de Villejuif et du Val de Bièvre et le conduire à devenir un pôle d’excellence de dimension internationale à l’image du Génopôle d’Evry ou du Biocitech de Romainville ». À l‘origine, l’idée de Cancer Campus naît au sein de l’Institut Gustave Roussy (IGR), sous l’impulsion de son directeur général d’alors, Thomas Tursz. Puis les partenariats se multiplient avec l’AP-HP, le CEA, l’Inserm. Aujourd’hui, l’IGR se retrouve au coeur de la « Vallée des biotechnologies » en construction dans le sud parisien, territoire retenu dans le Grand Paris. [/column][column size=one_half position=last ]Maillon fort Cap est donc mis sur l’arrivée de la « superstation » de métro IGR/ Cancer Campus qui connectera les lignes bleu et rouge du Grand Paris Express. On en connaît désormais l’emplacement exact « au plus près de l’IGR », devant l’entrée du centre de lutte contre le cancer. Situé à proximité de Paris et d’Orly, le cluster de Villejuif veut se placer en concurrence avec les plus grands centres de recherche sur le cancer comme ceux de Boston ou Singapour. « Cancer Campus sera également un maillon fort du pôle de compétitivité Médicen, souligne Arnoul Charoy de l’Association Cancer Campus. Il n’y a pas de projet comparable en cancérologie à l’échelle nationale ». Créée en 2007, l’Association Cancer Campus joue le rôle d’ « ensemblier ». C’est la cheville ouvrière du projet qui met en relation partenaires institutionnels et chercheurs. Elle fait aussi collaborer les chercheurs entre eux, malgré la forte compétition [/column]