Une rupture avec les méthodes du passé est nécessaire
Le Grand Paris a été particulièrement touché par le Covid-19. La métropole était-elle suffisamment bien préparée à la pandémie ? Quels sont ses faiblesses et ses atouts ?
GEORGES SIFFREDI : Je ne pense pas que le Grand Paris était mal préparé à cette crise : on l’a vu, dès que les acteurs de terrain, collectivités locales mais aussi associations, ont pu commencer à travailler – notamment pour ce qui nous concerne en distribuant des masques et en organisant les solidarités de proximité –, les choses se sont progressivement améliorées. L’État aurait sans doute pu mieux anticiper la crise et piloter les premières réponses, mais la gravité de la situation ne tolère pas la polémique : je sais que chacun a fait de son mieux. Je souhaite d’abord saluer tous ceux qui ont œuvré sans relâche pendant cette période, ces métiers de première ligne sans lesquels nous n’en serions pas là aujourd’hui. Au nom de l’ensemble des élus et des agents du Département des Hauts-de-Seine, je veux aussi rendre hommage à Patrick Devedjian [décédé du coronavirus le 29 mars 2020 et auquel Georges Siffredi a succédé, ndlr], qui incarnait plus que quiconque les qualités d’engagement et de résilience qui ont permis au territoire de faire face à la crise. Nous sommes profondément reconnaissants de son héritage.
Comment transformer cette crise sanitaire en une opportunité pour la métropole de demain ?
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Entretiens par : Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes
