L’Île-de-France mise beaucoup sur cette énergie renouvelable produite à partir des déchets ménagers ou agricoles. Le biométhane alimente le réseau de gaz naturel, génère un engrais non chimique, sert de carburant pour camions, bus et autres bennes à ordure roulant au GNV. Il permet aussi de rapprocher petite et grande couronnes dans une complémentarité bienvenue.
Les unités de méthanisation – fermes ou usines – ont le vent en poupe en Île-de-France. Au nombre de 23 actuellement, une quarantaine est attendue à la fin de l’année, avec un objectif de 240 d’ici 2030. Produit à partir des déchets des animaux du zoo de Thoiry (Yvelines), des eaux usées de la station d’épuration de Bonneuil-en-France (Val-d’Oise), des ordures ménagères à Varennes-Jarcy (Essonne) et, en majorité, des déchets agricoles des grandes exploitations de Seine-et-Marne, le biogaz a vocation à se substituer au gaz naturel dans les réseaux de chaleur et d’électricité.
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J.D.