Depuis sa construction il y a un demi-siècle, à l’époque du « tout-voiture », l’anneau de bitume qui encercle la capitale est l’objet de débats enflammés. Aujourd’hui, la bataille du périphérique oppose deux candidates à l’élection présidentielle : Anne Hidalgo (PS) et Valérie Pécresse (LR). La maire de Paris projette de consacrer une voie aux bus, au covoiturage, voire aux véhicules électriques. La présidente de Région, elle, a organisé fin novembre un référendum visant à dénoncer ce projet (sans surprise 90,2% des participants ont dit « non ») et à réclamer la « régionalisation » de cette rocade, propriété de la Ville. Celle-ci a aussitôt assigné la Région au tribunal administratif pour avoir organisé ce référendum « illégal ».
POUR
Stéphane Beaudet, maire DVD d’Évry-Courcouronnes (91), vice-président chargé des transports à la Région et président de l’Association des maires d’Île-de-France
« C’est à l’échelle régionale que l’organisation des transports sera efficiente »
Valérie Pécresse demande à l’État que le périphérique parisien devienne une « infrastructure régionale ». N’est-ce pas une manœuvre politique, comme le déplore l’équipe d’Anne Hidalgo ?
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