À la surprise générale, Jean-Claude Kennedy, le maire PCF sortant de Vitry-sur-Seine (94), réélu en juin, s’est fait éjecter de son fauteuil par le 5e de sa liste, Pierre Bell-Lloch, également communiste. Psychodrame place du Colonel-Fabien. Les protagonistes s’expliquent.
On a construit une liste en s’entendant avec des différentes forces politiques et il se trouvait que les accords qui avaient été pris étaient en danger.
Pierre Bell-Lloch, maire de Vitry-sur-Seine
Règlements de comptes à Vitry-sur-Seine la rouge. Dans ce bastion qui n’a jamais été dirigé par un autre parti que le PCF depuis la Libération, le maire sortant a été éjecté par l’un de ses camarades : Pierre Bell-Lloch a pris la tête de la ville la plus peuplée du Val-de-Marne (93 000 habitants), lors du « 3e tour », le conseil municipal d’installation. Le maire sortant Jean-Claude Kennedy pensait pourtant retrouver son fauteuil après avoir remporté le scrutin, avec 49,9% des voix. Son équipe a préféré se tourner vers le 5e de la liste, Pierre Bell-Lloch. « Je n’avais pas imaginé devenir maire », jure le conseiller départemental, qui avance : « On a construit une liste en s’entendant avec des différentes forces politiques et il se trouvait que les accords qui avaient été pris étaient en danger. »
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